Ludwig Galerie Saarlouis

18.06.2023 – 03.09.2023

Travaillant dans l’espace public depuis de nombreuses années, Hahn contextualise dans sa peinture divers signes graphiques et gestes picturaux. Il commence également très tôt à expérimenter sur toile et à y développer un langage visuel en dehors des structures architecturales et autres observations géométriques. La peinture dans l’espace public étant toujours inhérente à l'environnement qui lui confère son caractère propre, Hahn réfléchit en utilisant aussi d’autres médias à l’environnement ultérieur de son travail et au contexte de son exposition. En se basant sur la question historique de ce que l’on peut encore montrer dans le monde en tant que peintre, alors que tout semble déjà avoir été fait, il trouve en cela une source de travail possible. Le graffiti en tant que “langage décoratif” est en cela inversé. Ainsi, son travail est à lire comme des commentaires de divers fines observations, qui à leur tour fournissent de nouvelles images, et tentent ainsi de retarder de manière ludique la dite mort de la peinture, la renvoyant de manière ciblée à ses principes de base depuis des lignes librement sinueuses, en mêlant habilement l’intérieur et l’extérieur, l’espace et la surface ou encore l’image et le langage. Il intègre par exemple dans son travail les piliers et arches de la Galerie Ludwig. Les structures de surface du grès, classé monument historique, sont transformées en travaux picturaux de petit format.